Dans le cadre du concours Vous faites partie de l’histoire, le 2ème Prix a été attribué à Anton Dymtchenko (école russe Gramota) pour son travail sur l’histoire de Valery Posohov.
Je m’appelle Anton Dymtchenko. J’ai immigré à Montréal quand j’avais presque 5 ans. Avant je vivais en Russie, dans ma ville natale : Rostov-sur-le-Don.
J’ai commencé à aller à l’école Gramota pour conserver la culture russe et mieux connaître son histoire, sa littérature et, bien sûr, la grammaire russe. C’est pendant le cour d’histoire que nous fut introduit ce projet du Musée de la Personne de Montréal qui a pour but d’interviewer une personne de notre communauté pour en savoir plus sur elle et comprendre les choses qu’elle a vécu en arrivant ici. Parce que, en fait, chaque personne a sa propre histoire.
Pour ce travail je ne pus penser à une meilleur personne que mon professeur de dessin : Valery (Va-lé-riï) Posohov. C’est de son histoire que traitera le texte qui suit.
Ma composition sur Valery Posohov
Son nom au complet est Valery Alexeevich Posohov
Il est né à Kiev, le 14 octobre 1945, qui faisait partie de l’ancienne U.R.S.S mais qui est maintenant la capitale de l’Ukraine.
Son père était artiste et designer. Sa mère était secrétaire. En plus, il a aussi un frère, Yakov, qui vit maintenant en Afrique du Sud.
Un de ses souvenirs d’enfance est qu’il a gagné le Concours des Jeunes Artistes de Kiev ce qui a été un immense honneur pour lui puisqu’il n’avait que 12 ans.
Son jeu d’enfance préféré était de se balancer sur un splendide cheval de bois que ses parents lui avaient offert.
Il a été à une école primaire normale à Kiev. Il aimait beaucoup l’école, ses matières favorites étaient l’histoire, la géographie et la littérature, malheureusement il n’appréciait pas vraiment les mathématiques.
Il se souvient très bien des petites farces que lui et ses copains faisaient à...
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Dans le cadre du concours Vous faites partie de l’histoire, le 2ème Prix a été attribué à Anton Dymtchenko (école russe Gramota) pour son travail sur l’histoire de Valery Posohov.
Je m’appelle Anton Dymtchenko. J’ai immigré à Montréal quand j’avais presque 5 ans. Avant je vivais en Russie, dans ma ville natale : Rostov-sur-le-Don.
J’ai commencé à aller à l’école Gramota pour conserver la culture russe et mieux connaître son histoire, sa littérature et, bien sûr, la grammaire russe. C’est pendant le cour d’histoire que nous fut introduit ce projet du Musée de la Personne de Montréal qui a pour but d’interviewer une personne de notre communauté pour en savoir plus sur elle et comprendre les choses qu’elle a vécu en arrivant ici. Parce que, en fait, chaque personne a sa propre histoire.
Pour ce travail je ne pus penser à une meilleur personne que mon professeur de dessin : Valery (Va-lé-riï) Posohov. C’est de son histoire que traitera le texte qui suit.
Ma composition sur Valery Posohov
Son nom au complet est Valery Alexeevich Posohov
Il est né à Kiev, le 14 octobre 1945, qui faisait partie de l’ancienne U.R.S.S mais qui est maintenant la capitale de l’Ukraine.
Son père était artiste et designer. Sa mère était secrétaire. En plus, il a aussi un frère, Yakov, qui vit maintenant en Afrique du Sud.
Un de ses souvenirs d’enfance est qu’il a gagné le Concours des Jeunes Artistes de Kiev ce qui a été un immense honneur pour lui puisqu’il n’avait que 12 ans.
Son jeu d’enfance préféré était de se balancer sur un splendide cheval de bois que ses parents lui avaient offert.
Il a été à une école primaire normale à Kiev. Il aimait beaucoup l’école, ses matières favorites étaient l’histoire, la géographie et la littérature, malheureusement il n’appréciait pas vraiment les mathématiques.
Il se souvient très bien des petites farces que lui et ses copains faisaient à l’école comme, par exemple mettre un portefeuille, attaché par un mince petit fil, par terre et lorsque quelqu’un se baisse pour le prendre on tire sur la corde et la personne doit marcher et encore se pencher pour le prendre.
Aujourd’hui, il enseigne le dessin à l’école russe Gramota. C’est là que je l’ai rencontré et j’était le plus vieux de son groupe alors il m’a offert des cours en privé et ça fait 2 ans que je vais presque chaque semaine à des cours de dessin chez lui.
Il a aussi fait, quand il était plus jeune, des sculptures, des gravures et des illustrations pour des clients.
Il est venu à Montréal en 2000. Son souvenir de son premier jour est qu’il s’aperçut que c’est une très belle ville qui a un style européen. Il a tellement aimé s’y trouver qu’il a déménagé de Toronto qui est la ville où il vivait en premier, après avoir immigré au Canada.
Il a eu un choc culturel en arrivant ici parce qu’il n’y avait pas autant de magnifiques salles de théâtre et d’opéra ou de grands musées comme à Kiev et le style de Kiev était beaucoup plus ancien et l’architecture était plus développée qu’à Montréal.
Évidemment, il est marié depuis 27 ans, sa femme se nomme Luba, ils se sont rencontrés à l’Académie des Arts à Kiev, et il a une fille de 32 ans.
Il a, au début, habité à Lassalle car le logement n’y était pas cher puis il a déménagé dans un appartement au centre-ville. Valery Posohov a gardé les traditions russes d’une certaine façon car son appartement est meublé de façon russe et il en est de même pour les plats qu’il mange.
S’il est impliqué dans sa communauté? Bien sûr que oui puisque comme je l’ai mentionné plus tôt, il travaille à l’école russe.
Il a un rêve un peu comique mais il y tient assez, ce rêve est que son petit perroquet Kesha, qui s’est envolé dehors il y a un an, revienne.
Mon professeur ne veut pas retourner en Ukraine car il est très bien ici et il a tout ce qu’il veut.
Son trésor familial est un bout d’un ancien vase grec qu’il a trouvé, lorsqu’il était un jeune adulte, pendant des fouilles à la ville Hersonès, en Ukraine, qui fut, il y a longtemps, un port du grand empire athénien.
Le morceau mesure environ 4 pouces par 2.5. On peut voir dessus la poitrine et la jambe d’un guerrier qui est assis sur sa monture et tient un lance, prêt à attaquer. Cet objet lui est cher parce qu’il a plus de 2000 ans et c’est la plus vieille chose qu’il n’ait jamais eu.
Voila l’histoire de mon énergique et dynamique prof de dessin. Je considère qu’elle vaut assez pour qu’on la raconte et qu’on s’en souvienne parce que chacun à sa propre histoire et apprendre celle d’un autre n’a que du bon.
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