Souvenirs d’enfance
"Bien disons que de la naissance à six ans j’ai j’ai vécu au 7171 Grande Avenue et puis notre environnement ça été le balcon en arrière qui menait jusqu’au hangar, la cour qui était très fréquentée et aussi on était à proximité du parc Jarry qui n’était pas le même parc qu’aujourd’hui. Il y avait beaucoup de champs puis pas loin on n’avait la Gare Jean Talon. De six ans jusquà ce que je quitte la maison, on vivait dans la Petite Italie sur la rue Saint Urbain près de Beaubien. Il y avait un champ à côté de chez nous où on jouait avec des amis à toutes sortes de jeux l’été, dans le champ, dans la ruelle, c’était bien le fun
On vivait dans un triplex et puis à côté de chez moi il y avait un clos de bois et on allait s’amuser dans cette cour là. On jouait, on faisait des mariages...
Origine de mon nom de famille
Ma famille est originaire de Molise en Italie. Le Di (de Di Bernardo) on ne sait pas si c’est une particule de noblesse ou si ça voulait dire qu’il venait de tel endroit.
Mes parents
Mon père est né à Toronto et puis un moment donné ses parents se sont établis à Montréal. Il était d’origine italienne. Il a vécu sur la rue Chapleau pas loin de Mont Royal. Il m’amenait des fois dans son milieu. On a été des fois voir la lutte à Extand Exchange qu’ils appelaient. C’est un genre d’endroit où il y avait plein d’estrades en bois, c’est comme dans une cour puis il y avait de la lutte. Mon père était journalier dans le Canadien Pacifique. Il a déjà travaillé au port de Montréal pendant la guerre puis pendant la crise. Des fois, il revenait à la maison sans de travail à cause que le bateau avait été coulé. Mais son travail principal ç’était journalier au Canadien Pacifique. Tandis que ma mère a fait des études quand même jusqu’en 6ème année je crois, vite elle a dû quitter l’école pour s’occuper des enfants de sa mère qui...
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Souvenirs d’enfance
"Bien disons que de la naissance à six ans j’ai j’ai vécu au 7171 Grande Avenue et puis notre environnement ça été le balcon en arrière qui menait jusqu’au hangar, la cour qui était très fréquentée et aussi on était à proximité du parc Jarry qui n’était pas le même parc qu’aujourd’hui. Il y avait beaucoup de champs puis pas loin on n’avait la Gare Jean Talon. De six ans jusquà ce que je quitte la maison, on vivait dans la Petite Italie sur la rue Saint Urbain près de Beaubien. Il y avait un champ à côté de chez nous où on jouait avec des amis à toutes sortes de jeux l’été, dans le champ, dans la ruelle, c’était bien le fun
On vivait dans un triplex et puis à côté de chez moi il y avait un clos de bois et on allait s’amuser dans cette cour là. On jouait, on faisait des mariages...
Origine de mon nom de famille
Ma famille est originaire de Molise en Italie. Le Di (de Di Bernardo) on ne sait pas si c’est une particule de noblesse ou si ça voulait dire qu’il venait de tel endroit.
Mes parents
Mon père est né à Toronto et puis un moment donné ses parents se sont établis à Montréal. Il était d’origine italienne. Il a vécu sur la rue Chapleau pas loin de Mont Royal. Il m’amenait des fois dans son milieu. On a été des fois voir la lutte à Extand Exchange qu’ils appelaient. C’est un genre d’endroit où il y avait plein d’estrades en bois, c’est comme dans une cour puis il y avait de la lutte. Mon père était journalier dans le Canadien Pacifique. Il a déjà travaillé au port de Montréal pendant la guerre puis pendant la crise. Des fois, il revenait à la maison sans de travail à cause que le bateau avait été coulé. Mais son travail principal ç’était journalier au Canadien Pacifique. Tandis que ma mère a fait des études quand même jusqu’en 6ème année je crois, vite elle a dû quitter l’école pour s’occuper des enfants de sa mère qui étaient plus jeunes qu’elle, il fallait qu’elle aide sa mère à la maison. Je pense que ça a été la première à se marier dans toutes ses frères et sœurs.”
Ma famille
Disons que la vie en commun en général ça très bien été. Évidemment dans une vie de couple il y a toujours des hauts et des bas, des fois il y avait des bas question financier, quatre enfants et tout le kit... En général, on a été de bons parents, un bon couple pour les enfants.
J’ai eu quatre enfants avec ma femme Francine, quatre filles qui sont dans la trentaine, on les a eu pas mal rapprochées. Il y en a une qui s’appelle Julie, ma deuxième Sophie, ma troisième Lyne et la plus jeune c’est Josée qui va avoir 28 ans bientôt.
Mon éducation
De la première à la troisième année j’ai fréquenté l’école Notre Dame de la Défense, de la première à la troisième c’était mixe et de la quatrième en montant c’était juste les filles. Alors, en quatrième, on a été changé de côté de la rue à l’école qui s’appelle Saint Philippe et puis là j’ai fait ma quatrième, il était supposé y avoir des niveaux de quatrième à la sixième mais rendu à la sixième année, on a fait une septième. Ensuite ils ont rajouté la huitième, en tout cas j’ai suivi des cours jusqu’à la neuvième année. Ensuite j’ai fait mon secondaire à l’école Christophe Colomb. J’ai fait ma dixième et ma onzième année là-bas. Ensuite ma douzième année je l’ai fait à Saint Viateur. Pourquoi j’ai fait une douzième année parce que je voulais être radiologiste.
Il n’y avait pas de place dans les hôpitaux alors tant qu’à être en année sabbatique, j’ai fait ma douzième année. Après, ça m’a permis de me réorienter vers un autre métier que j’aimais, la construction. J’ai fait trois ans à l’institut technologique de Laval. Quand je suis arrivé là, c’était menuiserie ensuite ça changé menuiserie en construction au fil des ans et à la dernière année, ils ont reconnu notre cour. On était les premiers techniciens en génie civil à sortir de ce collège là. La spécialité génie civil a pris forme pendant les années que j’étais là.
Les commerces dans Rosemont
Nous autres, quand on s’est installé ici à Rosemont, ce qu’on trouvait pratique c’était que la Caisse populaire était au coin de la rue, l’église était pas loin, y avait un métro Gaboury qui était sur le coin de la rue. On avait les services aux alentours. La première chose qu’on a vu des changements, c’est quand le métro Gaboury s’est agrandi en achetant la propriété qui était à côté. C’est le premier gros changement. Le dépanneur qui était sur la 1ère Avenue puis Rosemont, pas celui qui est là présentement, mais celui qui s’est installé là, je l’ai vu grandir. Quand il s’est installé, les premiers mois il n’y avait pas grand clients, puis petit à petit il a fait sa clientèle. Il travaillait peut-être 20 heures sur 24.
Il y avait un disquaire sur Masson et une biscuiterie qui ne sont plus là aujourd’hui. Il y a eu Rona ça c’est sûr que. Je fréquentais plus, je vais vous dire franchement, la quincaillerie Canadian Tire qui était sur Iberville pas loin de Molson et Holt. Dans ce coin-là. Ça m’a beaucoup déçu quand ils ont quitté la place parce qu’une petite marche à pied et j’avais tout de suite qu’est-ce qui fallait.
Ensuite il y a eu le magasin LaSalle, j’ai assisté à sa création. Je travaillais à l’étage supérieur avec ma marraine quand j’étais jeune. Elle était contremaître. Et puis j’ai vu l’inauguration du magasin à ce moment-là
Les fêtes populaires et religieuses dans Rosemont
Il y a des activités dans les rues, avec les enfants. Des fêtes de famille avec les gens au parc Pellican. Mes enfants allaient souvent au Centre Immaculée Conception, on ne pouvait pas être partout en même temps
Le plus marquant : une fête d’anniversaire à Sainte Gemma au sous-sol de l’église. Ç’était le 50e anniversaire de Sainte-Gemma
Disons que ces fêtes-là ça permettait aux gens de Rosemont de se parler. Quelque soit l’endroit où tu vas, tu te dis, tu vis dans une paroisse, tu parles aux gens de cette paroisse là mais souvent il y a d’autres paroisses. Les gens, ils te parlent comme s’ils te connaissent. Donc, ils font parti de Rosemont aussi quelque soit l’endroit que tu es de Rosemont, les gens sont advenant et ils se parlent.
Les activités
Les jardins communautaires : j’ai déjà été membre du jardin communautaire. Les piscines, les seules piscines qu’on allait c’est soit au parc Pellican, ça, c’est sûr, les filles allaient au bain public en arrière de la bibliothèque.
Un événement marquant dans Rosemont
La parade du Père Noël sur Masson. Une fois j’ai été avec mes filles voir la parade du Père Noël sur Masson. Sur les marches de la paroisse Saint-Esprit, ils présentaient une petite fille qu’ils disaient très prometteuse puis même qui avait un disque de Noël qui se vendait au disquaire. Cette petite fille-là c’était Céline Dion J’ai dit : « Bon Ils essayent de nous vendre son disque, elle ne percera jamais». Je n’ai pas acheté son disque et voyez-vous où elle est rendue aujourd’hui”
- Michel di Bernardo
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